« Mémento
des faits survenus dans l’histoire du TNP de 1952 à 1955.
Et mémoire de suggestions, de conseils, de rêveries et de regrets,
exprimés de bonne foi,
par un directeur,
toutes choses pouvant être fort utiles à celles et ceux qui se destinent par les moyens de l’illusion à enseigner et divertir leurs semblables. »
C’est ainsi que Jean Vilar lui-même présente son Mémento, ce journal intime qui nous fait replonger de plein pied dans la tumultueuse aventure du Théâtre National Populaire sous la direction contestée du jeune inventeur du tout nouveau Festival d’Avignon.
Ce n’est pas seulement une plongée dans l’effervescence de ce théâtre qui donnera quelques uns des plus beaux noms du cinéma français, mais c’est aussi une réflexion sur la place de l’art dans la société, sur le rapport entre la culture, la mémoire et le lien social qui cimente les civilisations.