Cette chorégraphie est conçue pour deux interprètes, les rôles sont interchangeables. Homme ou femme, l’objectif est ici de décrire une situation et non le rapport entre ces deux personnages. Rien n’est défini clairement, le spectacle offre ainsi deux lectures distinctes.
Imaginer une chorégraphie dans un «espace de travail » est une contrainte. Dans un espace tout petit, (6 mètres sur 3) et clos, la chorégraphie s’adapte clairement aux contraintes d’ espace afin de pouvoir être dansée dans des lieux très divers, entreprises, bureaux… ou pas…
Entrer dans ce « bureau imaginaire », c’est se retrouver dans un espace parfois silencieux ou bruyant, un lieu où tous les paradoxes se côtoient. Les deux protagonistes inventent, au fil des représentations, un univers sonore original en perpétuel évolution, avec leur corps, mais aussi quelques objets spécifiques. C'est de ce silence, confondu au milieu d’un vacarme étouffé, que naît une chorégraphie intimiste qui laisse place à toutes les initiatives. S’échapper de cette monotonie cadencée, est un exercice amusant… ou pas…
Notre société et plus particulièrement le monde du travail, où les règles priment, où chaque action répond à un objectif de production, nous incite à féconder nos jardins secrets, et à révéler nos personnalités…
L‘animalité qui est en chacun de nous est l'essence même de cette recherche chorégraphique. Ce spectacle ne se veut pas sérieux… quoi que…