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Good Night

  • Auteur/Compositeur Romain Poli
  • Metteur en scène William Willebrod Wégimont
  • Collaboration artistique Guillaume Mélanie
  • Avec Nouritza Emmanuelian et Romain Poli
  • Producteur(s) et/ou co-producteur(s) Créadiffusion
  • Genre : Théâtre
  • Durée : 1h15
  • Déconseillé aux moins de 13 ans
  • Date: Du 06 au 29 juillet 2018
  • Début : 14h10 - fin 15h25
  • Date de relâches : les 10 ET 16 juillet 2018
  • Nom du théâtre : Théâtre Arto
  • Adresse : 3, rue du Râteau
  • Code Postal : 84000
  • Ville : Avignon
  • Pays : France
  • Téléphone de réservation : +33 6 60 21 73 80
  • Site internet : www.creadiffusion.net

Il est une heure du matin. Un homme s'introduit dans la chambre d'un appartement parisien où il surprend une jeune femme. Terrifiée, Léa saisit une arme et attache l'intrus à un lit. Commence alors une confrontation âpre et violente entre ces deux êtres que tout oppose. Ils ont pourtant une chose en commun qui va bouleverser la vie de Léa à tout jamais. Mais, cette nuit là, à Paris, il se passe quelque chose de bien plus grave...

La rencontre de deux êtres que tout oppose: Après cette nuit là, plus rien ne sera comme avant !
NOTE D’INTENTION
«Good night», c’est avant tout une histoire sur l’Humain. J’ai toujours aimé observer, analyser, décortiquer ce qui m’entoure. A la fois bienveillant, intelligent, mais aussi animal, primitif, l’être humain est un sujet fascinant ouvrant le champ de tous les possibles. Le postulat de départ de cette pièce était simple : lier de manière émotionnelle deux personnes brisées par les aléas de la vie. Comment survivre à un deuil quand on pensait le chemin tout tracé ? Comment trouver sa place aux yeux des autres quand nous-mêmes ne savons pas qui nous sommes ? Deux personnages. Deux personnalités. Deux quêtes d’identité. Un seul malheur.
J’ai toujours adoré les huis-clos, c’est à la fois oppressant, intime et révélateur de notre propre instinct. En société, l’homme se complait à toutes les variantes que le groupe impose, et ne renvoie finalement qu’un reflet trouble de sa propre image. Face à face, l’homme se dévoile, se confie, se révèle. Les émotions sont exacerbées, les propos affutés, et le monstre en chacun de nous se réveille. Il n’y a rien de plus beau qu’un personnage au bord de l’implosion, prêt à révéler sa véritable nature. C’est ce que j’aime dans les histoires, et c’est ce que j’ai voulu faire avec «Good night».
Il y a l’homme, et le monde qui l’entoure. Dans toute sa complexité, l’être humain pense à lui, parle de lui et agit en fonction de lui. Dans «Good night», les personnages ne sont guidés que par leurs motivations personnelles, oubliant le monde qui les entoure et l’horreur qui s’abat sur la capitale. Dans cette chambre, la ville n’existe plus ; Paris n’est qu’une toile de fond impalpable. Mon envie était de raconter la petite histoire dans la grande histoire, et surtout de comprendre la perception que nous avons de nos propres malheurs, des malheurs qui passeront avant tout autre chose, même un bouleversement d’ordre mondial.
UN CONTE DE FAITS DIVERS

Good night est un huis-clos qui joue avec les codes du genre. Suspense, rebondissements, personnages troubles et border-line, on ne sait jamais ce qui va se passer... La mise en scène épouse jusqu’au bout ce parti pris avec un rythme nerveux et sans temps mort.

Pièce à la fois intimiste et universelle, Good night expose sans concession les noeuds infâmes qui entremêlent de manière explosive les racines de l’intolérance et de la haine. Parce qu’on ne doit pas excuser ou même justifier un acte abominable mais qu’on doit pouvoir en chercher les raisons, le texte, plein d’humanité, souvent grave, parfois drôle, toujours authentique dans les émotions qu’elle explore, se focalise avant tout sur le portrait de deux individus. D’où une volonté d’axer la mise en scène essentiellement sur le texte et sur les comédiens, en faisant appel le moins souvent possible aux artifices de théâtre habituels.

Cette histoire, à la fois belle et triste, sera en effet traitée comme un fait divers, que l’on reconstituerait le plus fidèlement possible. Le parti pris artistique, la mise en scène et la scénographie visent à être proches du documentaire. Une sorte de théâtre du réel qui souhaite accentuer la proximité avec le public qui sera pour ainsi dire en position de témoin d’une scène de la « vraie vie ».

GALERIE
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Soutien(s) : Spedidam
Contact pro :
Jean-Pierre CREANCE
Producteur/diffuseur
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Eric LAFON
Producteur/diffuseur
+33 6 20 30 56 36
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