Desnos, poète de notre enfance, poète de l’éternel jeunesse : celle de la « liberté ou l’amour », celle de la révolte. Desnos, le titi du quartier St-Merry. Desnos et ses pieds de nez à tous les dogmes. Desnos et ses chansons. Desnos, le résistant, arrêté en février 44 par la Gestapo. Desnos, l’auteur de « Ce cœur qui haïssait la guerre ». Desnos déporté, mort à Terezin le 8 juin 45, un mois après la libération du camp, nous laisse à jamais sa joie de vivre, sa fantaisie, sa poésie tendre et son humanité.
Les poèmes fondent dans la bouche des artistes en riant, en chantant, en rêvant, en jouant.
Magique rencontre avec un poète libre, à ne pas manquer !
Le Monde.fr - Théâtre au vent – Evelyne Trân
NOTE D’INTENTION
J’ai choisi ces textes d’Éluard et de Prévert qui traduisent au mieux la forme qui s’imposait à moi pour rendre hommage à Robert Desnos dont la poésie me soutient depuis toujours. Pour ne pas trahir le poète, il suffit de dire ses textes dans un engagement total du coeur, de les chanter, de laisser la musique accompagner les poèmes et les acteurs, de laisser leur place au rire, aux « absurdités instantanées », à la révolte et à l’émotion. Un espace ponctué de trois palettes de chantier, deux escabeaux, des tabourets, un rythme d’entrée et de sortie des acteurs, de poèmes dits seul ou à plusieurs, de poèmes chantés et de chansons à une, deux, trois ou quatre voix.
