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Adriana

  • Auteur/Compositeur Amin Maalouf
  • Metteur en scène Grégory Barco
  • Avec Laura Clauzel, Bertrand Degrémont, Nino Rocher, Emilie Piponnier, Sonia Nemirovsky
  • Producteur(s) et/ou co-producteur(s) Compagnie de la Porte au Trèfle, YdB Productions, Flamingo Productions
  • Genre : Théâtre
  • Durée : 1h05
  • 12 ans
  • Date: Du 03 au 26 juillet 2020
  • Début : 14h45 - fin 15h50
  • Date de relâches : les 10,17 ET 24 juillet 2020
  • Nom du théâtre : Roi René (Théâtre du)
  • Adresse : 4 bis, rue Grivolas
  • Code Postal : 84000
  • Ville : Avignon
  • Pays : France
  • Téléphone de réservation : 04 90 82 24 35
  • Site internet : www.theatreduroirene.com

Lorsque Yonas découvre la vérité sur ses origines, son monde s'écroule. Pourquoi lui a-t-on menti ? Qui est-il vraiment ? Adriana, sa mère, au cœur d'un drame tenu secret si longtemps, tente de l'apaiser. Mais Yonas veut savoir. Dans sa quête d’identité et sa soif de vérité, il pousse sa famille à dévoiler ses secrets. Tour à tour, chacun va devoir faire face à ses choix, à son passé, à son pays.

Amin Maalouf interroge continuellement notre société. ADRIANA est une tragédie des temps modernes à travers laquelle il questionne l'identité, la vengeance, l’acceptation, le pardon et nous interroge au plus intime en mettant en perspective les notions de fatalité et de responsabilité.

L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit au fur et à mesure.
Le pardon est-il un signe de faiblesse ou une marque de courage ?
NOTE D’INTENTION
L’écriture d’Amin Maalouf est bouleversante, profonde, essentielle. Ma rencontre avec Adriana Mater est totale. La dimension universelle de cet opéra et la puissance de ce texte m’ont entrainé vers son adaptation théâtrale.

Adriana nous interroge au plus profond en mettant en perspective la notion de fatalité et celle de la responsabilité. Cette pièce montre à quel point l’être humain « a le choix » et devient, par-là, même au pire moment, responsable de ses actes et non déterminé. Les personnages chez Amin Maalouf ne sont ni complètement bons, ni totalement mauvais. Ils sont incroyablement humains et leurs choix faits dans le passé déterminent leur avenir. Dans sa quête identitaire et sa recherche de vérité, Yonas par ses questions, va obliger tous les personnages à assumer leurs secrets, mensonges, non-dits, transgressions... Il ira ensuite, lui-même, faire face à son destin.

Adriana est une pièce extraordinaire sur la réconciliation. Aujourd’hui, ce terme de « réconciliation » est à la fois à la mode pour parler de réconciliation entre les peuples, et à la fois, presque désuet tellement peu d’actes prônent la valeur de cet état d’humanité. Et en ce sens, cette pièce est essentielle et nécessaire.
PRESSE
L'HUMANITÉ : Ce texte d’Amin Maalouf, mis en scène par Grégory Barco, pose avec finesse des questions sur l’identité profonde de chacun, sur la vengeance, le pardon, la vérité. Les interprètes, comédiens, musiciens, chanteurs relèvent le défi haut la main.
G.R.
MÉDIAPART : Dans la sublime Salle du Roi, au Théatre du Roi René en Avignon Off, sur un texte d'Amin Maalouf, avec Adriana, sa musique étrange et ses contre jours rouges, on se dirait à la tragédie grecque au Théatre antique.. Comment survivre seule au drame; le viol, l'enfant du viol; que pouvons nous juger d’autrui d’où nous regardons, où pouvons nous aller?... On en sort marqué.
LA PROVENCE : « Adriana » d’Amin Maalouf qui tient de la tragédie antique est un texte magnifique porté au théâtre par Grégory Barco, dont la mise en scène brille d’une douloureuse intensité. Créée dans le cadre du Off, cette pièce puissante bénéficie d’un jeu exceptionnel d’acteurs jouant en esprit de troupe. Parmi eux, Bertrand Degrémont, déjà inoubliable l’an dernier à Avignon dans « Louise » avec Nicole Calfan (texte et mise en scène là aussi de Grégory Barco), secoue les esprits dans le rôle du père de Yonas, homme violent devenu aveugle et que son fils va peut-être finir par tuer. Adriana permet à la parole théâtrale d’Amin Maalouf de se muer en une réflexion sur la barbarie, l’identité, la réconciliation, et la quête de vérité par le biais de la notion de choix.
Et puis, apport de musiques et guitare aidant, il y a, moment comme suspendu hors du temps, une interprétation de « Million reasons », la chanson immortalisée par Lady Gaga qui donne la chair de poule. Epique et poignant.
Jean-Rémi Barland
L'OEIL D'OLIVIER : Choix de vie(s)

Une éblouissante troupe sur le chemin de la résilience salvatrice. En questionnant chacun de ses protagonistes au moment du choix, du point de bascule entre victime et bourreau, entre héros et salaud, Amin Maalouf signe un roman bouleversant, tragique qui touche au cœur. Plume acérée, poétique, il esquisse avec délicatesse un magnifique portrait de femme. Sans jugement, il rend compte d’un état de fait, de la fragilité de nos convictions que les circonstances se chargent de flouer.

S’emparant de cette quête d’identité, de vérité, Gregory Barco montre une nouvelle fois sa finesse d’analyse, sa manière très délicate de rendre compte d’un drame. Avec peu d’effets, juste un jeu de lumières provenant des coulisses, imaginé par Philippe Catalano, il entraîne ses comédiens et le public dans le cœur de cette femme blessée, au plus près de son désir de vengeance.
Soulignant par les musiques réarrangées et chantées en direct par la talentueuse Sonia Nemirovksy, le jeune metteur en scène fait d’Adriana, un moment de théâtre particulièrement prenant, un pièce à découvrir au plus vite!
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
RegArt : Les comédiens sont magnifiques, la musique en live colle à merveille au texte.
On vit intensément un chef d'œuvre classique. Quel punch, quelle énergie une magnifique tragédie antique au XXI° siècle. Quelle beauté !
La mise en scène de Grégory Barco est taillée au scalpel. Les comédiens sont formidables de justesse, avec une mention spéciale à Caroline Rochefort qui incarne une éblouissante Adriana.
La création lumière de Philippe Catelano est remarquable
On a beaucoup aimé, le temps ne comptait plus, que du bonheur.
Jean-Michel Gautier
Tours et culture, Tours et détours : La guerre gronde dans le pays où nous sommes entraînés. Les Balkans ? Peu importe, l’histoire est hélas universelle.
Adriana aimait chanter, danser, revendiquer sa liberté.
Mais un soir tout bascule. De ce viol, un enfant va naître, qui portera le douloureux secret de ses origines. Contre l’avis de sa soeur, elle a fait le choix de le garder. C’est son bébé, pas celui du violeur.
Mais il grandit… qui voit-elle en lui ? Aura-t-il hérité la violence de son père ? Son éducation, l’amour de sa mère l’en auront-ils protégé ? Sera-t-il lui aussi capable du pire lorsqu’il apprendra la vérité sur sa conception et se retrouvera face à face avec son père?
Y a-t-il un chemin vers la résilience ?
Le questionnement est fort, deux musiciennes-chanteuses sont au coeur de la scénographie, comme un choeur à la tragédie : Sonia Nemirovsky, et Laura Clauzel dont je vous invite à découvrir le travail.
Soutien(s) : Département 62 et Région Hauts de France /, SPEDIDAM, Studio d’Asnières
Contact pro :
Xavier Legat
Chargé de Diffusion
0601133598
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Vanessa Manche
Chargée de Diffusion
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