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Juliette Drouet, si mon vit, ton nom vivra - Victor Hugo

  • Auteur/Compositeur AUTEURS : Kareen Claire, Thierry Sforza, Cyril Duflot-Verez
  • Metteur en scène Bernard Schmitt
  • Producteur(s) et/ou co-producteur(s) Cesam et théâtre de l'archipel
  • Genre : Comédie musicale / Spectacle musical
  • Durée : 3 mois
  • tous public
  • Date de représentation : Du 02 octobre au 30 décembre 2019
  • Début : 21h00 - fin 22h15
  • les samedis 16H et 21h
  • Nom du lieu : théâtre de l'archipel
  • Adresse : 17 Boulevard de Strasbourg, 75010 Paris
  • Département du lieu : 75
  • Ville du lieu : Paris
  • Pays : France
  • Numéro de téléphone de la billetterie : 01 73 54 79 79
  • Site Internet du lieu : www.larchipel.net

Juliette Drouet

« Si mon nom vit, ton nom vivra » Victor Hugo

Mais qu’est-ce qui va donc pousser Kareen Claire à jouer un spectacle sur
Juliette Drouet ? Certainement pas cette « Mademoiselle Juliette »,
théâtreuse populaire en son temps sacrifiant une liberté difficilement acquise
à l'emprise d'un homme, fut-il Victor Hugo et ce durant un demi-siècle ! Non,
Kareen Claire ne pouvait pas admirer cette femme-là. C’est donc bien
« l’autre Juliette », cette amoureuse infiniment et indéfiniment passionnée par
« son » Victor qu’elle va jouer. Juliette écrira plus de 22000 lettres à son
géant, inspirant sa plume, sauvant sa vie et ses manuscrits. Les dernières
répliques de cette pièce musicale in

"Si mon nom vit, ton nom vivra " Victor Hugo
NOTE D’INTENTION
Il peut paraître paradoxal de vouloir aujourd’hui monter un spectacle sur Juliette Drouet qui anéantit
à elle seule un siècle de luttes féministes et dont la biographie peut presque se résumer ainsi : elle fut la maitresse du même homme (Victor Hugo quand même) pendant cinquante ans et lui écrivit plus de 20 000 lettres. C’est beaucoup ! Mais cela fait peu à raconter.
Mais à lire le texte et en travaillant sur le personnage, j’ai découvert une femme plus complexe, plus riche de contradictions, de doutes et il m’a semblé qu’il y avait quelque chose d’un mystère à déchiffrer.
En fait, il s’agit d’une quête, un peu folle (c’est presque un pléonasme), un peu désespérée aussi : celle de transformer son simple statut d’amoureuse en une œuvre d’art en soi. Y consacrer toute son existence, y glisser toutes ses joies, ses chagrins, ses colères, son courage, son désespoir aussi.
Pour donner un corps à cette œuvre elle à choisi les lettres qu’elle envoie quotidiennement à cet homme qui vit tout près, qu’elle voit très souvent pour lui raconter non pas ce qu’elle vit (elle ne vit pratiquement rien) mais son amour, auquel elle se donne entièrement à la façon mystique dont une sainte se consacre à Dieu.
Les lettres de Juliette ce sont les prières de sainte Thérèse, les cailloux du facteur Cheval. C’est leur accumulation obsessionnelle qui fait sens ? En cela
elle devient une véritable artiste, l’auteur d’une œuvre unique, un maelstrom littéraire qui pourrait s’intituler : Victor Hugo je t’aime ! Pour réussir cela il fallait trois ingrédients difficiles à réunir : Un auteur suffisamment érudit et amoureux du spectacle pour regrouper les textes les plus éclairants (de Juliette et d’Hugo) sans sombrer dans la compilation scolaire, un musicien assez inventif pour composer une musique réellement moderne, sans sombrer dans les poncifs de la comédie musicale, et une comédienne capable de passer presque imperceptiblement des scènes jouées aux parties chantées (les deux sont indissolubles dans ce spectacle), capable aussi de porter toutes les nuances et les contradictions du personnage. Thierry Sforza, Cyril Duflot et Kareen Claire ont été ceux-là, qu’ils en soient remerciés.
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