Selon ses propres mots Pablo Mira est « très beau ». En parallèle de son activité de beauté, il a co-fondé en 2012 le site satirique LeGorafi.fr où il a écrit près de 600 articles parodiques (pas les meilleurs selon les autres membres de la Rédaction). En 2016, il devient chroniqueur sur France Inter où il interprète un éditorialiste bien trop sûr de lui. Un éditorialiste quoi…Enfin, en septembre 2018 il intègre l’émission Quotidien où il met sa santé mentale en péril en présentant une revue de presse des haters chaque jeudi. Depuis, ce dernier fait des blagues là où l’argent l’appelle. Il aime se définir lui-même comme un « anthropologue de la connerie ».
Dans son spectacle, Pablo Mira interprète un winner misérable dont la devise est « Mon opinion, votre vérité ». Vous adorerez le détester ou vous détesterez l’adorer, au choix.
NOTE D’INTENTION
NOTE D’INTENTION DE FANNY SANTER (Metteur en scène)
Avec Pablo nous nous sommes rencontrés sur sa création « Pas ce soir », un format radiophonique où le personnage de Muriel Orsolle, que j'incarne, répond aux appels d'auditeurs en perdition sur des questions liées à leurs vies intimes. Dans la lignée évidente du Gorafi, l'écriture non seulement m'a interpellée, mais surtout les situations que j’interprète au plateau ; je reçois de faux appels mais les réactions en studio, elles, n'échappent pas au présent de la situation.
Quand il m'a proposé de passer de l'autre côté, dans l'ombre, à la mise en scène de son premier spectacle, il m'a paru évident de lui soumettre une forme de spontanéité dans le jeu. Mon travail se concentre sur la mise en relief de l’expérience du présent, appelée aussi la mise en jeu de la représentation. Nous ne pouvons pas nier le fait que nous sommes au théâtre, surtout quand il s'agit de jouer du stand up, devant un public qui n'attend que cela, que le comédien se dévoile, dans l’instant. Alors dans la continuité du personnage d'éditorialiste dessiné dans Par Jupiter sur France Inter, dans Pablo Mira dit des choses contre de l'argent nous avons fabriqué sur scène des accidents, des drames, des situations instinctives et destructrices de la figure si droite (dans tous les sens du terme) qu'il incarne. Grâce notamment à des objets de scénographie désuets ou à de vulgaires chorégraphies allemandes des années 70, nous avons inventé des images au service d'une auto-destruction qui se renouvelle chaque soir. Au présent.
Avec Pablo nous nous sommes rencontrés sur sa création « Pas ce soir », un format radiophonique où le personnage de Muriel Orsolle, que j'incarne, répond aux appels d'auditeurs en perdition sur des questions liées à leurs vies intimes. Dans la lignée évidente du Gorafi, l'écriture non seulement m'a interpellée, mais surtout les situations que j’interprète au plateau ; je reçois de faux appels mais les réactions en studio, elles, n'échappent pas au présent de la situation.
Quand il m'a proposé de passer de l'autre côté, dans l'ombre, à la mise en scène de son premier spectacle, il m'a paru évident de lui soumettre une forme de spontanéité dans le jeu. Mon travail se concentre sur la mise en relief de l’expérience du présent, appelée aussi la mise en jeu de la représentation. Nous ne pouvons pas nier le fait que nous sommes au théâtre, surtout quand il s'agit de jouer du stand up, devant un public qui n'attend que cela, que le comédien se dévoile, dans l’instant. Alors dans la continuité du personnage d'éditorialiste dessiné dans Par Jupiter sur France Inter, dans Pablo Mira dit des choses contre de l'argent nous avons fabriqué sur scène des accidents, des drames, des situations instinctives et destructrices de la figure si droite (dans tous les sens du terme) qu'il incarne. Grâce notamment à des objets de scénographie désuets ou à de vulgaires chorégraphies allemandes des années 70, nous avons inventé des images au service d'une auto-destruction qui se renouvelle chaque soir. Au présent.
PRESSE
Télérama : "Pablo Mira, l’humour dans tous les sens""
La Provence : « Ce sémillant décodeur de l’actualité nous fait rire a gorge déployer »
Causette : « Le codirecteur du Gorafi, Pablo Mira, ne plaisante pas avec l’humour. Il le décline méthodiquement à la télé, à la radio, en podcast et maintenant sur scène. Et ça marche, comme une bonne vanne...
VIDEO
Soutien(s) : SACD & La Copie Privée