Petia Iourtchenko, Johanna Boyé, confrontation entre tradition et modernité. De cette rencontre étincelante surgit un univers qui réinvente et revisite les idées reçues sur ce peuple nomade. C’est au travers d’une dizaine de tableaux que nous vivons un voyage initiatique et poétique entre danse et théâtre, entre liberté et fascination; des rencontres de femmes fières, impudentes, lascives et passionnées qui nous évoquent Carmen ou encore Esmeralda, et d’hommes bagarreurs, jaloux et possessifs ; un voyage rythmé par le son des chaussures martelant le sol, les volants des jupes virevoltantes et la voix chaude et enivrante de la chanteuse Lilia Roos-Dalskaïa accompagnée de ses musiciens.
Tzigane! est une invitation au voyage
NOTE D’INTENTION
L’atome de ce spectacle prend racine dans la nécessité pour le chorégraphe de transmettre l’histoire et l’âme du peuple tzigane à un large public. Le spectacle repose sur la danse et le langage chorégraphique que Petia a développés durant toute sa carrière et transmis à sa troupe de danseurs. Il s’agit donc d’accompagner ce chorégraphe et de mettre en scène son désir de transmettre. L’univers créé donc un univers qui revisite, modernise et réinvente les idées préconçues véhiculées par la culture de ce peuple afin de convoquer l’essence, l’âme et l’authenticité de ces nomades. Nous avons, pour cela, créé une dramaturgie physique qui se base sur le langage entre danse et théâtre. La mise en scène de cet objet chorégraphique repose sur la matière brute, créée par le chorégraphe et sa troupe de huit danseurs accompagnés par une une chanteuse et ses musiciens. La mise en scène s’attache à construire l’espace, dessiner une dizaine de tableaux, afin de trouver, développer et raconter une histoire à travers la danse. Les axes dramaturgiques sont basés sur la représentation de la culture tzigane, de son histoire, de ses courants, de son évolution. Nous revisitons les icônes du peuple tzigane, son imagerie, ses rythmes, sa musicalité. À partir du témoignage de Petia et de la danse qu’il porte, nous tissons un dialogue visuel, entre danse et théatre. Ce projet est donc l’occasion de convoquer cette âme tzigane et de voyager à travers ces tableaux, guidés par la voix emblématique de ce peuple.
Johanna BOYÉ
Johanna BOYÉ
PRESSE
La Provence : « Ils nous invitent dans leur camp et l’on se sent privilégié d’être le témoin de leur intimité.»
Spectatif.com : « Stupéfiante farandole de sentiments et de vibrations où se mêlent la liberté volage, la fierté combative et la violence féline. L’ensemble est fait de grâces et de splendeurs. »
Vaucluse Matin : « Un florilège d'esthétique et de perfection dans une énergie incroyable qui traduit le besoin de transmettre du chorégraphe, à la pointe de son art, avec le plus beau langage, celui du corps »
