Cette pièce s’ouvre sur un repas où le monde est mangé. Le comédien utilise 2587 des 6912 verbes de notre langue, incarne une cinquantaine de personnages, soutient que notre chair c’est le langage et entend que le messie c’est la parole. Par un engagement de tout le corps et accompagné au violoncelle, le monologue adapte le texte de Valère Novarina et ouvre d’autres diagonales. Dans ce Théâtre de paroles, tout est question : l’heure, le temps, la mort, Dieu, l’histoire, le sommeil, le rêve, l’amour et le sexe, la résurrection, la fable de l’homme…
Les mots sont des êtres avec des têtes, des membres, des sexes voraces ; ils sont nés radicaux en forme de souffle. Marc-Henri Lamande
NOTE D’INTENTION
Ce qui me conquiert dans l’oeuvre de Valère Novarina est que j’y retrouve les canons d’Antonin Artaud : l’organe dansé, la quête d’une langue sacrée, le temple du corps... et par dessus tout l’appel à une constante résurrection par le chant. Le corps de l’acteur, ouvrant ou fermant ses sphincters, est l’instrument incantatoire par où passe la Parole du monde et, dixit Novarina : “C’est par là et par là seulement que ça se passe…” Marc-Henri Lamande
PRESSE
Télérama : Les mots, l'acteur, Marc-Henri Lamande, les mâche, les ingurgite, les régurgite dans un souffle, en un monologue puissant, généreux et espiègle, constamment changeant il fait résonner et jouer la langue. Il donne à entendre la poésie de l'auteur.
GALERIE
Contact pro :
Ludovic Michel
Directeur des productions
06 82 03 25 41
rbdproductions@scenesblanches.com
http://rbdprod.com
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