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Le Double

  • De Fiodor Dostoïevski
  • Mise en scène Ronan Rivière
  • Avec Ronan Rivière, Jérôme Rodriguez, Michaël Giorno-Cohen, Jean-Benoît Terral, Laura Chetrit et Antoine Prud’homme de la Boussinière
  • Au piano Olivier Mazal
  • Production Scène & Public
  • Genre : Théâtre
  • Durée : 1h25
  • Date: Du 05 au 28 juillet 2019
  • Début : 14h30 - fin 15h55
  • Date de relâches : les 10,17 ET 24 juillet 2019
  • Nom du théâtre : Petit Louvre (Le) - Chapelle des Templiers
  • Adresse : 3, rue Félix Gras
  • Code Postal : 84000
  • Ville : Avignon
  • Pays : France
  • Téléphone de réservation : 04 32 76 02 79
  • Site internet : https://petitlouvre.com/index.php/van-gogh

Monsieur Goliadkine, paisible fonctionnaire de Pétersbourg, voit sa vie bouleversée par l'apparition d'un double de lui-même. Et il semble que cet autre Goliadkine intrigue pour lui prendre sa place !

Une histoire fantastique qui traite avec humour et empathie de la confusion d'un homme tiraillé entre sa timidité et sa fascination pour les autres.

« Après le Revizor, Faust et le roman de monsieur Molière, Ronan Rivière s’empare de ce conte poétique et drolatique de Dostoïevski. »
NOTE D’INTENTION
Le Double est un conte drolatique et poétique sur la confusion. Celle de Monsieur Goliadkine, discret fonctionnaire de Pétersbourg, et celle de ceux qui l’entourent. L’intérêt de l’œuvre est de semer le trouble entre le rêve et la réalité, entre le fantastique et la folie. C’est cela qui me plaît. D’extraire de cette nouvelle une pièce où l’on ne sait jamais qui est fou entre les personnages, les interprètes ou le public. Car le surnaturel fait heureusement partie de la vie.
L’adaptation est libre, c’est mon écriture personnelle qui transpose le roman sur scène, oscillant entre des moments de confidence poétique et des dialogues secs et rapides, c’est mon style. Je m’appuie sur la trame de Dostoïevski, et m’inspire de l’univers de Gogol et des Nouvelles de Pétersbourg (notamment Le Nez, Le Manteau, et le Journal d’un fou). Il en ressort une comédie fantastique et poétique, avec six acteurs et un pianiste. Elle a pour ambition d’être drôle, active, troublante. C’est la première fois en France que ce texte de Dostoïevski est porté à la scène dans une version théâtrale avec plusieurs personnages.
Nous utilisons un décor amovible, d’un style expressionniste et constructiviste, bancal, aux couleurs usées, qui montre la tentative de reconstruction mentale de monsieur Goliadkine. Le décor est en constante évolution, ne se fixe jamais, il change les perspectives, les formes, les espaces, les couleurs... On peut créer l’appartement de monsieur Goliadkine, le ministère où il travaille, les rues de Pétersbourg... Mais on peut aussi faire bouger et danser le décor autour de lui. Il est composé de cinq panneaux
modulables comme dans un jeu de construction...
La musique composée pour le spectacle est ambigüe, elle passe de la mélodie structurée à la syncope sautillante, ce qui accentue le grotesque comme l’angoisse. Elle est jouée au piano sur scène, et donne l’occasion de scènes muettes, de ponctuations, de temps suspendus.
La lumière crée un trouble par des effets de pénombre. Elle fabrique des ombres et des contrastes à partir des ouvertures des panneaux.
Les costumes aussi participent à la confusion car l’action se déroule à une époque où les tenues se libéralisent et s’occidentalisent ; c’est ce que Goliadkine ne comprend pas, il veut être à la mode mais des costumes de plusieurs styles se côtoient. Pietrouchka est en livrée, Nikolaï quant à lui arbore un costume plus moderne, et Olsoufi et Clara portent des tenues riches. Alors on se moque de lui quand il arrive en uniforme administratif. Il finit d’ailleurs par troquer son uniforme pour un simple frac, et se retrouve face à son Double : la même silhouette, le même costume, les mêmes accessoires...
L’avantage de travailler en troupe est que nous avons déjà créé plusieurs spectacles ensemble, acteurs et créateurs : notamment le Revizor pour la plupart, mais aussi Faust, le Roman de Monsieur Molière... Nous avons créé un style, que nous précisons encore : un jeu assumé, marqué mais crédible, des intentions concrètes et directes, et un phrasé assez droit qui fasse entendre le texte. Des situations lisibles sans être explicatives. Jamais de psychologie. J’ai par ailleurs écrit l’adaptation en connaissant déjà la distribution, les partitions sont quasiment sur-mesure, elles jouent avec les caractères et les maladresses des acteurs.
Notre ambition est de créer une comédie troublante, faite de l’étoffe de nos rêves et d’inspiration fantastique, et d’entraîner le spectateur dans la folie et la confusion, avec un humour en demi-teinte.
PRESSE
Télérama : Le texte est formidable. Les comédiens, dans un décor qui se transforme sans cesse, sont précis dans leur jeu.
L'Humanité : Ronan Rivière met en scène avec panache ce texte trouble et inquiétant de Dostoïevski.
Le Point : Une interprétation rondement bien menée! Une pièce pour les jeunes, les grands, les couples, les familles...
Le Figaro : Cette adaptation navigue avec brio dans un univers expressionniste et loufoque, où la folie se cache à l’ombre des grandes avenues de Saint-Pétersbourg.
GALERIE
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Chargée de diffusion
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