Parce qu’il les a tous incarnés un jour dans sa carrière, Simon Fache prend dans Pianiste(s) un virtuose plaisir à les étriller : les frimeurs, les classiques, les bons, les mauvais, de bar, de croisière, de mariage, d’enterrement. Sans oublier le principal intéressé : lui-même.
Dans ses mains, la sonnerie aux morts s’étire façon jazz, Gloria Gaynor croise Albinoni, le jingle de la SNCF devient presque supportable et l’on réalise soudain que sous le costume du pianiste, il y a un cœur qui bat. Et pas que la mesure.